C’est une question que j’adore poser en cours à mes étudiant.es.
Réponse :
Ils/elles accordent autant de confiance que de méfiance à l’utilisation de la couleur verte 🟢 pour mettre en avant les qualités d’un produit éco-conçu.
Plus largement, voici une rapide synthèse de leurs avis et des informations écologiques qui leur donnent confiance ou inversement les rend méfiants.

Au delà de ce constat surprenant (ou pas), c’est toujours très intéressant de commencer à parler de communication environnementale en partant de leur expérience terrain. Et leur esprit critique fait vraiment plaisir à voir ! On y retrouve toute l’essence du cadre règlementaire et des bonnes pratiques encouragées par les expert.e.s en communication responsable.
Voici une petite synthèse des points clés à retenir :
Cadre règlementaire de la communication environnementale

Point clé n°1 : #Transparence
- Parlez de vos motivations et de votre démarche d’entreprise.
- Parlez de vos produits / services et insister sur la difficulté du compromis à trouver entre l’environnement et vos autres contraintes technico-économiques.
- Définissez la portée de vos actions et le périmètre de l’éco-conception (produit et/ou emballage, sous-composant…).
Exemple : Lunii

Points clé n°2 : #Humilité
- Nuancez les qualités environnementales de vos produits / services : « produit moins impactant », « plus responsable »…
- Relativisez votre périmètre d’actions : limites actuelles de vos connaissances et actions futures.
- Parlez de vos imperfections pour gagner en authenticité.
Exemple : Infomaniak

Point clé n°3 : #Vérifiabilité
- Apportez des preuves robustes et citez vos sources.
- Donnez plusieurs niveaux d’information pour ne pas submerger d’informations :
1. Chiffres clés
2. Rapports détaillés : ACV, rapport de projet d’éco-conception… - Rendez ces informations facilement disponibles.
Exemple : Hipli

